Ca y est, David a pu braver les vagues pour de vrai ! Et quel spectacle : Mer claire, eau turquoise, sable fin, ... le cadre ideal ! Et pas de requin en vue, ouf.
Les vagues de fin de matinée n'étaient pas trop méchantes mais assez pour faire des belles gliçades et se prendre quelques gamelles.
Pour voir tout ça en photo, cf. album.

Hier pour profiter de notre jour ferie et pour nous rafraichir en fin de journee nous sommes alles faire du Fun Cat sur la riviere. Il s'agit de petits catamarrans pouvant porter jusqu'a 3 personnes, nous en avons loue un pour une heure et apres une tres breve explication nous nous sommes retrouves au milieu de la riviere avec pour seule experience les cours de voile que David a pris aux rosaires (il y a 15 ans ...).
Bilan des courses : Le catamarran ca mouille (mais l'eau etait bonne et comme il fesait encore chaud a 18h ca faisait du bien), c'est facile tant qu'on va tout droit ou qu'on tourne dans le sens du vent, la ou on n'a pas eu l'air malin c'est au moment de tourner contre le vent : On s'est retrouve a l'arret au milieu de la riviere, impossible de repartir, entourre une fois de grosses meduses (inofensives), une autre fois a cote d'un panneau "underwater hasard" (on imaginait deja les mines sous-marines, ...) ou non loin du couloir du ferry. Mais ce sont ces petites difficultes qui rendent la chose amusante et en rentrant vers la berge on a ete content de voir qu'on n'etait pas les plus nuls en passant a cote d'un catamarran qui s'etait retourne (ca nous a permis de voir comment le remettre sur pied pour la prochaine fois au cas ou ...).
En tout cas c'etait une ballade sympa et rafraichissante qui nous a permis de voir la ville depuis un autre angle.

Quand nous sommes arrives en Australie, une des choses qui m'a choquee etait les devantures des magasins d'habillement ou plutot les habits qu'elles contenaient. Ne sachant pas s'il s'agissait d'une typicite australienne ou de la nouvelle vogue mondiale je me suis abstenue de commentaires. Mais j'ai pu me rassurer lors de notre sejour en France et confirmer qu'il ne s'agit en tout cas pas de la deuxieme possibilite.
A quoi ca ressemble ? Des habits plus ou moins difformes aux couleurs tres basiques ! Et comme les formes et les couleurs ca ne se discute pas, je vous laisse juger par vous meme avec le montage photo ci-dessus (photos prises dans 3 magasins differents).
Quand l'on voit les gens dans la rue, ils s'en accomodent tres bien : La tenue de base australienne est le short long, un T-shirt large et des tongues pour les garcons et la meme chose avec un short beaucoup plus court et un debardeur pour les filles.
Ca c'est la tenue journaliere relaxe. Pour ce qui est des soirees c'est une autre histoire. Je vous la raconterai dans un prochain article car le code vestimentaire nocturne est indissociable de son context.
Les descriptions ci-dessus concerne la mode 2007 (c'est les soldes d'ete en ce moment). La nouvelle saison commece a apparaitre et elle s'annonce identique quant aux formes mais aux couleurs ... fluos (quand on vous dit que c'est les annee 80 ici ...).

Les Surf rescue, ou surf lifesaver, sont une icône en Australie. Le surf livesaving est un mouvement volontaire de surveillance de plage mais également un sport de compétition. Il s'agit d'un mouvement né en Australie dans les années 50 et qui depuis s'est répandu à la Nouvelle-Zélande, l'Afrique du sud et aux état-Unis.
Ces surveillants de plage sont des volontaires, bon nageurs et formés aux secourisme, qui patrouillent sur les plages et surveillent les baigneurs. Les surf rescue australiens portent un bonnet de bain rouge et jaune et quand ils ne sont pas dans l'eau un haut à manche longue jaune et un short rouge (c'est moins sexy que les maillots de bain d'alerte à Malibu mais ça protège du soleil). Il existe même une version « burka » du maillot de bain réglementaire, inventé par une australienne musulmane rêvant de faire partie des surf rescue tout en respectant les codes vestimentaires imposés par sa religion. Chaque club de surveillant possède également un bonnet de bain de couleur spécifique qu'ils portent lors des compétitions.
Les zones de surveillance sont délimitées par deux drapeaux et les baigneurs sont invités à ne pas nager en dehors de ces repaires. Le truc c'est que ces drapeaux sont souvent espacés de moins de 30m et c'est frustrant de devoir s'entasser dans un si petit espace quand on voit l'immensité des plages australiennes.
Les clubs de chaque plage se rencontrent régulièrement pour des compétitions regroupant un ensemble d'épreuve, individuelles ou en équipe : Course sur le sable, dans l'eau, en bateau ou surfboat (genre de kayak en forme de planche de surf). L'épreuve la plus impressionnante est la course de sauvetage : chaque équipe envoie en mer un surboat comprenant la moitié de l'équipe à l'assaut des grosses vagues sur lesquelles il ne va pas manquer de se retourner et au top départ l'autre moitié de l'équipe, restée jusqu'alors sur la plage, se rue à l'eau pour aller sauvegarder ses équipiers. L'équipe gagnante est la première à avoir secouru tout le monde.
Le surf life saving est bien développé en Australie. Il existe 305 clubs (surveillant 400 plages) et on compte 24468 volontaires (dont 40% de filles).  Ces lifesaver font partir des héros australiens.

Ces deux photos ont été prises dimanche 9 décembre après-midi à Cotesloe, soit un beau dimanche d'été par 28°c sur l'une des plus belle plage de Perth. Elles sont parfaites pour vous présenter une des institutions australiennes : La Sunday Session !
En regardant la photo du haut et à la lumière de ce que je viens d'écrire plus haut (à savoir qu'on est en été, dimanche et qu'il fait 28°c) vous serez peut-être surpris comme nous de voir si peu de monde sur la plage !
Où sont les australiens ? Réponse sur la photo du dessous : Au pub ! Car le sort préféré de ces amateurs de surf et de mer reste quand même le levé de coude dans un pub, et la session du dimanche après-midi est une tradition (bien suivie à en voir la queue pour rentrer dans le pub).
La Sunday Session peut également avoir lieu le samedi après-midi (et durer tout le week-end) et à domicile, dans un jardin juste assez grand pour un barbecue et une dizaine de chaises où s'avachir une bière à la main.